DU COTÉ DE L'ESSONNE

HPS, le certifié de Longpont

LONGPONT est une petite cité de l'Essonne, renommée pour sa basilique, haut lieu de pèlerinage depuis le Moyen Âge. Le promeneur curieux peut, aujourd'hui encore, y admirer plus d'une soixantaine de reliquaires ayant appartenu à une antique abbaye maintenant disparue. Mais il ne sait pas qu'en passant la porte d'accès située sur le flanc gauche, il enjambe les restes d'un forgeron qui, dit la légende, aurait été inhumé, à « cheval » sous le seuil, les pieds à l'intérieur de l'église et la tête à l'extérieur parce qu'il avait vendu son âme au diable !...

Et si Longpont s'enorgueillit encore, en cette fin du XXe siècle, d'accueillir des maîtres domestiquant le métal, il s'agit, de nos jours, de maîtres hautement qualifiés qui ont abandonné l'enclume, comme ceux qu'emploie la société HPS, spécialisée dans la mécanique de précision et dont les locaux s'élèvent à deux pas de la Francilienne...

A la tête de HPS se trouve Paul Hiver. Voici dix ans que sa société HPS a été fondée : elle emploie une petite équipe de six personnes. Ses clients ? « Des noms très connus, répond-il, comme Air Liquide, Jobin Yvon ou Keystone et de plus petites sociétés qui me pardonneront de ne pas les citer ici. » HPS fabrique donc du matériel pour des entreprises spécialisées dans l'exploitation du gaz, l'instrumentation technique et scientifique, l'optique ou les vannes hydrauliques... « Quant au système qualité d'HPS, poursuit-il, il y a quatre ans maintenant que nous avons décidé de sauter le pas et de demander un audit ». Pourtant peu d'entreprises françaises étaient alors intéressées par cette démarche : « Quand on se veut être une entreprise dynamique, rétorque Paul Hiver, il faut bien, aller de l'avant » . D'autant que, lorsqu'il parlait de sa décision avec ses clients, il s'entendait répondre, à chaque fois : « Être certifié ISO 9000, c'est un gage de sérieux.» Ce qui l'a conforté dans sa décision.

Restait à choisir l'organisme certificateur : « Depuis longtemps, précise Paul Hiver, un ingénieur conseil était attaché à notre entreprise. Il avait entendu parler en bien d'AOQC par ses autres clients : il nous a conseillé de prendre contact avec cet organisme, reconnu aussi à l'étranger. » Ce qui fut dit fut fait.

E.E.

(Mars 1998)


 
 
 
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