PORTRAIT

Un passionné de la qualité


 

Michel Elsener est membre du comité de direction d’AOQC,
dont le rôle est, notamment, d’examiner les dossiers de certification des entreprise.
Sa passion ? La qualité, répond-il.

LA rue Louis-David, dans le XVIe arrondissement de Paris, est l’une de ces rues calmes de la Colline de Chaillot à laquelle s’arc-boute le Trocadéro. Rue calme, mais opulente, que Michel Elsener a choisie pour y implanter ses bureaux. La cinquantaine tonique, il porte cheveux blancs et chemise jaune, affichant toujours un sourire. Il n’a pas de doute, l’homme est plus que chaleureux et aime être accueillant à qui vient le troubler même dans son travail. Aujourd’hui, il s’occupe d’immobilier et de finances, mais il a connu un long parcours, une « longue histoire », pour reprendre son expression, et qu’il explique volontiers : « J’ai d’abord travaillé de longues années pour IBM, avant de créer ma propre entreprise spécialisée, bien entendu, dans l’informatique, mais aussi dans les télécommunications. Une fois lancée sur des rails solides, j’ai décidé de la vendre à mes associés avant d’en fonder une seconde. J’ai aussi vendu cette dernière, mais à une filiale de France Télécom, cette fois, France Câble Radio : elle prospère toujours. »

Mais aimant vivre à cent à l’heure et étant une sorte de « touche à tout » génial, Michel Elsener travaille, en même temps, avec une société d’aéronautique. Leur collaboration donne naissance à une société d’hélicoptères. Et c’est précisément cette société qui l’a orienté vers la qualité : « Tout mon parcours personnel, depuis IBM, en passant par l’informatique et les télécommunications et jusqu’à l’aéronautique, m’a questionné, explique-t-il, sur les problèmes concernant la qualité : j’ai, en effet, œuvré dans des secteurs où celle-ci était une préoccupation première. Pensez-vous que l’on puisse laisser s’envoler un hélicoptère, si à tous les stades de sa fabrication ou de son entretien, le souci qualité n’a pas été un réflexe constant. »

Des décisions prises rapidement

Or cette passion de la qualité, Michel Elsener va pouvoir l’assouvir aussi grâce à une rencontre : « J’étais en quête d’un organisme pouvant, sur le plan qualité, contrôler les entreprises avec lesquelles je désirais travailler. C’est ainsi que je suis entré en relation avec AOQC. De fil en aiguille, j’ai fait la connaissance de ses dirigeants. J’ai pu apprécié leurs méthodes de travail, comme ils ont pu apprécier, je le pense [et là Michel Elsener esquisse un sourire complice] mes propres... qualités dans le domaine de la qualité. Aussi, lorsque AOQC m’a demandé de faire partie de son comité de direction, j’ai de suite répondu par l’affirmative. » Et depuis janvier dernier, Michel Elsener est assidu à toutes les réunions du comité « qui sont assez nombreuses, tient-il à préciser, pour pouvoir répondre aux besoins des sociétés, surtout les petites, qui entreprennent cette démarche qualité : elles désirent qu’une décision soit prise rapidement, une fois l’audit passé. ».

Et Michel Elsener figure dans le collège des services.

                                                                                                                            E. E.
                                                                                                                         (juin 1998)
 

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