Quand Dypro s’emballe pour la certification
LORSQUE
vous faites vos courses et que vous achetez un lot de produits aussi divers
que de la moutarde ou du ketchup Amora ou encore du shampooing ou de l’adoucissant
pour cheveux L’Oréal, par exemple, vous ne savez pas que vous avez
aussi acquis un peu de la production d’une entreprise de la région
parisienne, Dypro, l’un des quatre grands spécialistes du «
manchon
rétractable ».
Ce terme un peu barbare désigne ce film plastique (rétractable sous l’action de la chaleur) qui enveloppe les produits de nos marques préférées, bouteilles d’eau minérale, packs de lait, savon, javel, produits d’hygiène, produits de beauté etc, etc. Et parmi les autres grands clients de Dypro, on note aussi Bayern, Fabergé et bien d’autres : pardon de ne pas en citer plus, mais la place nous manque un peu.
Comptant aujourd’hui quarante-trois salariés, l’entreprise est installée sur la zone industrielle de la Croix-Blanche, à Sainte-Geneviève-des-Bois, dans l’Essonne.
On l’a vu, ses clients sont, comme le souligne Olivier Détraz, de « grands comptes ». Certes, aucun d’eux n’a imposé à Dypro d’entreprendre une démarche qualité, mais « celle-ci s’inscrivait dans notre souci de présenter une solide image de marque et nous nous devions d’offrir, à nos clients, une certaine garantie de sérieux. Être certifié répondait à ce souci ».
Aussi, l’opération a-t-elle été lancée au cours du second semestre 1995 et vient d’aboutir avec l’obtention du fameux certificat. « Ce qui a été le point fort de cette aventure passionnante, continue notre interlocuteur, c’est que l’ensemble de notre personnel y a adhéré. Or il n’était pas évident de fédérer une quarantaine de personne autour d’un même projet ».
E. E.
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