PETIT-LU
En étant certifiée,
la centenaire des TP nantais a voulu prendre de l'avance



C’ETAIT en 1896, un certain Constant Joseph Lépine taillait, avec quelques compagnons, les premières pierres de leur premier ouvrage d’art. Quatre générations de chefs d’entreprise plus tard, un Clément, un nouveau Constant, puis encore un Clément et enfin un Pascal lui ayant succédé, la Société anonyme Lépine TP, située au Pellerin, à une vingtaine de kilomètres au sud de Nantes, fait preuve d’une remarquable jeunesse et affiche gaillardement une soixantaine de millions de francs de chiffre d’affaires annuel.

Et pour preuve de son dynamisme, elle se lançait dans la démarche qualité et, avec elle, sa soixantaine de salariés spécialisés dans la construction d’ouvrages d’art, en génie civil et en fondations profondes. A leur actif, la réalisation, en moins de treize mois, des dix-sept ouvrages que compte la section Montaigu/Les-Essarts sur l’autoroute A83, reliant Nantes à Niort ; le viaduc dominant la Sèvre sur la rocade au sud de Nantes ; celui de Fegerac, réalisé en moins de dix mois ; le barrage de Pont-Rousseau sur la Sèvre nantaise ; l’usine de recyclage de métaux à Montoir-de-Bretagne ; etc ; etc.
Ses grands clients : l’EDF, la SNCF, les directions départementales et les conseils généraux de nombreux département du sud du pays, ainsi que les autoroutes….

Le pourquoi de cette démarche ? Olivier Cousseau, nous l’explique : « Nous nous devions de nous démarquer des autres sociétés de travaux publics de la région. Nous sommes trois ou quatre grosses entreprises et nous, Lépine TP, nous voulions prendre un peu d’avance sur nos concurrents. Et aujourd’hui, alors que nous sommes certifiés, les autres n’en sont qu’au début de leur démarche. » Mais il est vrai que déjà une certaine qualité était appliquée sur les chantiers de Lépine puisqu’on y travaillait en suivant déjà les procédures : « Nous avons aussi validé des démarches déjà entreprises et, avec la certification qui vient de nous être attribuée, nous avons donc reçu une sorte d’estampille officielle qui ne peut que nous être profitable. »

                                                                                                                                        E. E.
 
 

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